Intelligence du chat : un adulte philosophe face à l’enfant appliqué
Quand Werber compare les cerveaux félins et canins
Bernard Werber, écrivain passionné par les animaux, a un jour écrit :
« Un chien est capable d’apprendre et de retenir le sens de cent vingt mots et comportements humains.
Un chien sait compter jusqu’à dix et peut effectuer des opérations de mathématiques simples comme l’addition et la soustraction.
Donc un chien a une pensée équivalente à celle d’un enfant humain de cinq ans.
Un chat auquel on propose d’apprendre à compter, à réagir sur des paroles précises ou à reproduire des gestes humains vous signifie rapidement qu’il n’a pas de temps à perdre avec ce genre de niaiseries.
Donc un chat a une pensée équivalente à celle d’un … adulte humain de cinquante ans. »Derrière l’humour, cette citation illustre parfaitement une réalité que vivent bien des humains de chats : le chat ne se soumet pas, il choisit. Il n’obéit pas à des ordres, il décide s’il y a un intérêt (ou non) à coopérer.
Deux intelligences, deux façons d’interagir
Le chien, compagnon loyal, trouve souvent sa place dans des structures éducatives : il aime apprendre, se rendre utile, plaire. Il peut ainsi mémoriser un grand nombre de signaux, reconnaître des mots, répondre à des consignes avec une grande rigueur.
Le chat, en revanche, développe une intelligence plus autonome, fondée sur l’observation, la stratégie et la sélection. Il ne répond pas toujours aux sollicitations humaines, non par incapacité, mais parce qu’il juge la situation selon ses propres critères. Il n’apprend pas parce qu’on lui demande, mais parce qu’il en voit le bénéfice.
Le refus n’est pas un manque de capacité
Il est tentant de croire qu’un animal qui n’obéit pas est « moins intelligent ». Mais ce serait oublier qu’obéir est une valeur humaine, pas une preuve d’intelligence universelle.
Le chat peut parfaitement comprendre ce qu’on attend de lui… et refuser, sans conflit, mais avec une indépendance déroutante. Une forme de sagesse, presque philosophique.Les chats : libres penseurs du monde animal ?
Comparer le chat à un adulte de 50 ans, comme le fait Werber, c’est reconnaître cette forme d’intelligence mûre et distanciée, capable de recul. Le chat ne cherche pas la validation extérieure. Il ne joue pas pour plaire. Il vit, observe, choisit.
Et si cette autonomie intellectuelle était justement ce qui le rend si fascinant ?
https://psycat.fr/comme-chien-et-chat/