Autant que la citrouille et la sorcière, le chat noir fait partie de l’imagerie d’halloween.
Au point que certains refuges animaliers étrangers – protègent leurs pensionnaires de cette couleur et refusent de les mettre à l’adoption en cette période de peur qu’ils ne tombent entre de mauvaises mains et soient « utilisés » pour cette fête !
« Les chats noirs sont des chats comme les autres »
tel est le message que font passer bien difficilement les Associations de Protection Animale.
« Ces chats au teint sombre sont en effet souvent délaissés au motif qu’ils porteraient malheur ou seraient maléfiques. »
Ce qui n’est bien évidemment pas le cas.
Créature satanique, ami des sorcières, incarnation du diable… le chat noir a toujours trainé derrière lui une réputation sulfureuse.
Aujourd’hui encore, il est au centre de superstitions qui persistent dans l’esprit étriqué de certains humains.
Dans l’antiquité égyptienne, alors que les félins au pelage clair étaient divinisés, ceux au pelage sombre étaient assimilés à l’ennemi Éthiopien, lui-même assimilé… au diable !
Chat noir : incarnation du diable ?
La conclusion fut rapidement tirée …et le chat noir en a pris pour des siècles de malédiction.
Devenu l’animal de prédilection des sorcières au Moyen-Age, il fut traqué et persécuté sans relâche par La Sainte Inquisition et la Sainte Eglise Apostolique et Romaine.
Démembré, bouilli, écartelé, il finissait par rôtir sur un bûcher avec sa maîtresse ensorceleuse.
Toujours à cette époque, si un chat noir avait la mauvaise idée de rôder autour d’une communauté satanique, il était utilisé comme sacrifice au Diable lors des cérémonies de magie noire.
Une des histoires les plus horribles qu’on peut relater des heures sombres pour le chat noir est celle de la célébration des fêtes de la Saint Jean. Cette fête du 24 juin célèbre le Précurseur Jean Baptiste au solstice d’été.
Accompagnée de grands feux de joie, la fête de la Saint Jean, à l’origine païenne, entre au Moyen Âge dans les mœurs religieuses et est “christianisée”. Traditionnellement, dans la plupart des paroisses de France, la Saint-Jean équivalait à la fête de la Jeunesse avec des jeux, des rites de passages et l’élection du roi et de la reine de l’évènement parmi les adolescents. Fortement marquée par la musique, la célébration commençait le matin avec la messe de la Saint-Jean au cours de laquelle on chantait et jouait l’Hymne à saint Jean-Baptiste, et s’achevait le soir avec un bal nocturne. C’est au moment de la veillée, en fin de journée, qu’un grand feu était allumé…
A Paris plus précisément, c’est sur la place de Grève que le Roi de France en personne se rendait tous les ans pour allumer ce feu. Un grand mât était érigé et on y accrochait un sac contenant 24 chats noirs et un renard, qui étaient destinés à être brûlés vifs au milieu des acclamations de la foule… La tradition a perduré jusqu’en 1648… C’est Louis XIV, alors âgé de 10 ans, qui a été le dernier à allumer le grand feu parisien de la Saint-Jean.
Ramasser les cendres du feu ainsi consumé portait bonheur…
Mais heureusement le chat noir n’a pas toujours porté malheur.
Chez les britanniques, avoir un « black cat » à domicile, était l’assurance pour la jeune fille à marier de trouver chaussure à son pied.
Chez les écossais, dont la chevelure rousse donnait aussi lieu à des discriminations, le chat noir était synonyme de prospérité.
Enfin, on raconte que Napoléon aurait vu un chat noir passer tranquillement sur le champ de bataille de Waterloo. Du coup, on comprend mieux l’enthousiasme des Anglais pour ce félin !
DERNIER adopté et…
PREMIER EUTHANISÉ !!! …
S’il vous plaît si vous voulez adopter…
Adoptez UN CHAT NOIR !! !! !!